Libertinage et jalousie, un duo impossible ? Pas vraiment. Tout est une question de communication… et d’honnêteté.
Ah, le libertinage… synonyme de liberté, de plaisirs multiples, d’exploration sans tabous. Mais sous les draps de satin, une ombre peut parfois surgir : la jalousie. Celle qu’on pensait avoir laissée à la porte, celle qu’on ne voulait plus ressentir… et pourtant.
Mais faut-il fuir à la moindre montée de possessivité ? Ou au contraire, oser en parler ? Spoiler : le dialogue est souvent plus sexy qu’un silence gêné.
Pourquoi on peut être jaloux(se)… même en étant libertin
Le libertinage repose sur la confiance, l’accord mutuel, et la liberté partagée. Mais aucune de ces valeurs n’efface d’un coup les émotions humaines. Même en étant ouvert d’esprit, on reste vulnérable. Et la jalousie, qu’elle soit passagère ou persistante, peut venir de :
- Une peur de perdre l’autre ou de ne plus être « assez »
- Une comparaison physique ou sexuelle
- Une expérience mal vécue ou un manque de communication
- Une insécurité personnelle que le libertinage vient réveiller
Et devine quoi ? C’est normal. Et surtout : ce n’est pas un échec.
Fuir ou affronter ? Toujours en parler.
Fuir la jalousie, c’est la laisser gonfler en silence. L’ignorer, c’est parfois lui donner encore plus de pouvoir. En parler, c’est lui faire perdre sa force, et surtout, renforcer la complicité.
Voici comment aborder le sujet, sans drame ni reproches :
- Choisissez un moment calme, hors du lit
- Parlez en « je » plutôt qu’en accusant : “Je me suis senti un peu mis de côté…” plutôt que “Tu fais toujours passer les autres avant moi”
- Soyez honnête mais bienveillant
- Explorez ensemble les limites qui rassurent chacun (pas d’échanges séparés ? pas de dodo ailleurs ?)
- Revalidez vos besoins affectifs et physiques
La jalousie peut-elle enrichir la relation ?
Oui, si elle est reconnue, exprimée, dépassée. Elle peut révéler ce à quoi vous tenez, ce qui vous lie, et comment vous aimez. Et parfois, elle devient une source d’intensité : le désir de reconquête, le besoin d’affirmer son lien, la jalousie transformée en jeu érotique…
Ce qu’il faut éviter
- Minimiser les émotions de l’autre : “T’es jaloux(se) ? Mais t’as pas ta place ici…” est une phrase à bannir.
- Utiliser la jalousie comme levier de contrôle
- Se forcer à supporter une situation qui fait du mal
- Confondre jalousie et possession : aimer quelqu’un, ce n’est pas en être propriétaire.
En conclusion : dans le libertinage, la jalousie existe… et c’est OK
Vouloir tout partager, sans jalousie aucune, c’est parfois un idéal inatteignable. Ce qui compte, c’est comment on la traverse à deux. Le libertinage n’est pas une zone sans émotions, c’est une zone de liberté… à condition que chaque partenaire s’y sente respecté, désiré, et entendu.
Et toi, tu l’as déjà ressentie, cette petite morsure au cœur ? Ou est-ce que le plaisir collectif te nourrit sans ombre au tableau ?